Puisqu'on parle de musique, autant continuer avec un ovni: Die Antwoord(en afrikaans: la réponse), groupe hip hop sud africain complètement décalé, unique, drôle voire choquant pour certains... Les vidéos ne ressemblent à rien de ce qui se fait pour les starlettes du moment. Le couple formant Die Antwoord n'essaie pas d'être sexy ou conforme, ils ont créé leur propre style, hallucinant.
Comme il est difficile de décrire objectivement ce que l'on aime, voici une des dernières vidéos du groupe, que j'ai choisi pour deux raisons:
- Ils y parodient une vision de l'Afrique simpliste (des lions dans la rue, des maladies tropicales à chaque coin de rue...)
- On y voit une Lady Gaga terrifiée par cette Afrique du Sud "sauvage" -la parodie est franchement drôle, rien que pour ça regardez l'intro!
Vendredi dernier, j'ai la chance d'assister à un concert d'artistes belges au beau milieu de la Grand Place, à l'occasion de la fête de la Communauté française.
Stromae était l'invité d'honneur et n'a pas déçu les fans. Il a commencé par le tube de l'été, "Papaoutai", suivi de "Formidable" (la chanson pour laquelle il avait piégé les bruxellois à Louise), pour finir en beauté avec le mythique "Alors on danse"... Il faut savoir que Stromae est belge par sa mère et rwandais du côté de son père, qui ne l'a pas reconnu. D'où la chanson "Papaoutai", qui parle des pères absents.
Pour ceux qui n'y étaient pas, l'ambiance était vraiment cool : des jeunes parents avec des enfants, des francophones, néerlandophones, et beaucoup d'ados euphoriques. Mais aussi quelques personnes frustrées -à juste titre- de n'avoir pas pu entrer, car les entrées vers la Grand Place ont été rapidement bloquées pour des raisons de sécurité.
Sinon, les artistes ont assuré, en particulier Puggy qui a bien chauffé le public qui attendait l'arrivée de Stromae, qui l'a totalement enflammé.
J'ai été tout de même déçu par le fait que le show était clairement fait par et pour la télévision: les présentateurs n'en avaient que pour les caméras, et oubliaient aussitôt le public pendant les pauses publicité.
Voici donc deux vidéos, l'une qui représente la version télé:
Stromae Papaoutai, RTBF Septembre 2013
L'autre vidéo est de moins bonne qualité mais on y ressent l'excitation du public, surtout quand on entend la foule chanter les premières paroles de "Papaoutai" ;) :
Malgré ces quelques reproches, j'ai passé une très bonne soirée, car finalement quel endroit aurait pu être plus parfait que la Grand Place de Bruxelles pour écouter Stromae?
Deux étudiants d’Ouagadougou, le
burundais Gérard Niyondiko et le burkinabé Moctar Dembele, avaient été
récompensés en avril dernier lors de la Global
Social Venture Competition pour leur découverte d’un savon anti paludisme.
Ce savon, le Faso Soap, est
composé de citronnelle, de karité et d’autres ingrédients gardés secrets.
L’avantage de ce savon est qu’en plus de repousser les moustiques par son
odeur, il tue les larves et empêche donc
la prolifération du moustique dans les eaux stagnantes, l'une des principales causes de la propagation de cette maladie mortelle. Ses utilisateurs
pourront donc se laver et faire leur lessive avec ce savon pour diminuer sensiblement cette
prolifération.
L'utilisation du "Faso Soap" est une solution accessible à
tous en raison de son prix très bas : 300 francs CFA (0,46€). Sa fabrication
crée aussi de l’emploi à l’échelle locale et ses ingrédients sont également
d’origine locale.
Cette initiative des jeunes chercheurs Burkinabè mérite donc d'être encouragée, et pour cause: à l’heure actuelle, il n’existe
pas encore de vaccin efficace contre le paludisme, qui selon l’Institut Pasteur
fait plus d’1 million de victimes chaque année, essentiellement en Afrique. Cette découverte a donc été
remarquée pour l’impact positif qu’elle pourrait avoir sur la santé des
habitants.
Aujourd'hui, les jeunes chercheurs font partie des finalistes pour un autre concours, le GIST (Global Innovation through Science & Technology).
Voici un site web intéressant en ce qui concerne les nouveautés culturelles en Afrique.
Déjà, le site a l'avantage de donner un panel large des productions culturelles africaines, de la musique à la littérature, en passant par le cinéma, la photographie et la poésie, en n’omettant pas de traiter des sujets politiques et sportifs.
Mais surtout, le site se présente d'emblée sur un ton délicieusement ironique avec son nom, "Africa is a country", critiquant par là les idées simplistes sur l'Afrique, présentant le continent comme un grand pays sans nuances culturelles. Heureusement, il n'en est rien. Le site évite au contraire ces généralisations et met en avant les initiatives culturelles et sociales des différents pays africains. Un site à découvrir.
Voici également un nouveau blog (anglophone) parlant pêle-mêle d'écologie, de nouvelles scientifiques, culturelles, économiques en Afrique que je vous invite à visiter: http://africarightnow.blogspot.be/
Pour les amateurs de courts métrages originaux, en voici un qui ne vous laissera pas indifférents. Dans Jonah, Kibwe Tavares imagine les effets -ici, désastreux- que pourrait avoir un tourisme de masse au Zanzibar. Pour cela, il met en scène deux jeunes amis, l'un s'ennuie et espère que quelque chose de spécial arrive dans leur petite ville et attire les foules. Son rêve se réalise lorsque surgit du lac un poisson gigantesque.
Ensuite, tout va très vite. On voit la ville se transformer au fil des années -dans une version accélérée avec des effets visuels hauts en couleur-, pour devenir méconnaissable. On y aperçoit entre autres des touristes éméchés, un "Fish Bucks Coffee" -clin d’œil aux multinationales- et surtout, des déchets en quantité, le but étant de montrer l'envers du décor du tourisme et de la mondialisation. Après, chacun interprète comme il veut et je ne suis pas forcément d'accord avec cette image dramatisée du tourisme, il n'empêche que cette vidéo reste intéressante à visionner ne fût-ce que pour son originalité et ses effets visuels.
Finalement, cette évolution cauchemardesque se termine en un inévitable tête à tête entre l'imposant poisson et l'homme qui l'a découvert, dont l'issue ne sera pas révélée ici mais dans la vidéo ci-dessous...
La Colombie accueillera du 21 au 24 octobre prochain l'Assemblée Générale d'Interpol pour sa 82ème édition, qui se déroulera à Carthagène des Indes.
De nombreux pays africains seront représentés à cette occasion, comme le Cap Vert, l'Algérie ou encore Madagascar.
Selon Juan Carlos Pinzon, Ministre de la Défense, c'est un honneur pour la Colombie d'avoir été choisi par Interpol pour recevoir cette 82ème assemblée. Il met en avant l'importance de renforcer les outils pour combattre les crimes organisés à l'échelle internationale.
Le Ministre ajoute que la Colombie, qui a longtemps eu une image négative en matière de sécurité internationale, travaille aujourd'hui à renforcer sa sécurité internationale et collabore avec d'autres pays pour la lutte contre le crime organisé.
La biométrie est installée depuis plusieurs années en Europe, en Asie et aux États-Unis. L'Afrique n'a rien à envier à ses voisins puisqu'elle compte de nombreux pays équipés de documents d'identité biométriques.
Depuis maintenant plusieurs années, une société est largement installée en Afrique : Semlex. J'ai donc voulu en savoir un peu plus sur cette société.
Tout d'abord je vous conseille ce film -je vous ai mis ici la version courte, mais il existe aussi une version longue sur youtube- qui explique bien le travail de la société Semlex et les différentes applications de la biométrie:
Semlexest une entreprise située à Bruxelles, fondée par Albert Karaziwan, un entrepreneur belge actif à la fois dans l'immobilier et les nouvelles technologies. La société Semlex est spécialisée dans les systèmes d'identification biométriques et a déjà produit des passeports pour de nombreux pays africains comme le Mozambique, le Gabon, les Comores, la Guinée-Bissau ou encore Madagascar, où le passeport électronique et biométrique vient tout juste d'être mis en vigueur, mais est aussi active en Europe puisqu'elle a acquit une société d'impression fiduciaire en Lituanie.
Ses pays disposent aussi de permis de conduire biométriques, de cartes d'étudiants, des cartes biométriques d'ancien combattants et de fonctionnaires, proposés par le groupe Semlex. Finalement, la société Semlex a surtout fait ses preuves dans le domaine de la sécurité, en utilisant des systèmes de sécurité tels que le système d'AFIS Criminel (système d'identification d'empreintes digitales). Son pdg, Mr Albert Karaziwan, met un point d'honneur à la participation annuelle de la société Semlex àl'Assemblée Générale d'Interpol,impliquée dans la lutte contre le crime organisé. Les chefs de police des pays membres se réunissent ainsi chaque année afin de trouver des solutions contre les nouvelles formes de criminalité, comme par exemple les cyberfraudes.
Participants à l'Assemblée Générale d'Interpol, Carthagène des Indes, 2014
Si vous voulez en savoir plus sur le fonctionnement de la biométrie, de la prise d'empreintes digitales à la réalisation de documents d'identités, vous pouvez visionner la vidéo expliquant le travail de la société Semlex aux Comores.
Personnellement, j'ai trouvé que le plus intéressant avec la biométrie est le fait qu'elle rende impossible toute falsification des documents... puisque nos empreintes digitales sont uniques. Néanmoins des faussaires ont trouvé des moyens de falsifier les systèmes biométriques actuels -par exemple en fabriquant des copies en silicone des empreintes, avec la complicité du propriétaire desdites empreintes. Il est donc conseillé de coupler la biométrie avec d'autres systèmes d'authentification sécurisés, comme l'utilisation de la carte à puce, ce que de nombreuses sociétés comme Semlex ont choisi de faire.
On sait que plusieurs pays africains utilisent déjà la biométrie, qu'en est-il du reste du monde?
Le Royaume de Belgique, par exemple, répond désormais aux nouvelles exigences de l'Union Européenne et a ainsi introduit le passeport biométrique en 2014. De nombreux pays d'Europe, d'Asie et d'Amérique sont également sécurisés par la biométrie (vous pouvez d'ailleurs vérifier si votre passeport est biométrique ainsi que son "score de mobilité" sur le site "Passport Index").
Plus largement, des visas biométriques pour circuler dans l'espace Schengen sont déjà produits dans cinq régions du monde -Afrique du Nord, Proche-Orient, Etats du Golfe, centre-ouest Afrique et sud-est de l'Afrique- et sont prévus prochainement pour l'Amérique du Sud (5 septembre 2013) et en Asie du sud-est.
Si comme moi vous vous intéressez à la biométrie, voici un site très complet d'actualités sur la biométrie dans le monde (sociétés concernées, nouvelles, événements et offres d'emplois): Biometric Update.com.
30 Janvier 2014- Interview: La biométrie, au cœur du Groupe Semlex.
J'ai eu la chance d'interviewer l'un des membres du groupe Semlex, Mr Hajjar, ingénieur commercial chez Semlex depuis 2003. Celui-ci m'a expliqué la place de la société Semlex sur le marché de la biométrie, le fonctionnement de la biométrie et son utilité pour la sécurité de nos documents d'identité, ainsi que les projets actuels du groupe Semlex en Afrique et dans le monde.
Une valise d'enregistrement d'identité Semlex, avec un lecteur d'empreintes digitales (en vert)- Avec les données recueillies, la société peut, en collaboration avec l'Etat, produire tout document d'identité biométrique et/ou électronique nécessaire.
E.Figaro : Comment la société Semlex se
différencie-t-elle de ses concurrents sur le marché des systèmes d'identification biométrique?
R.Hajjar : De plusieurs manières. Tout d’abord il est important pour nous de suivre les projets sur place de A à Z. Nous proposons des solutions générales qui vont de la conception et de l’analyse du projet jusqu’à la livraison du système complet. La maintenance du système et la production continue des documents d'identité sont rendues possibles grâce à l’ouverture de bureaux et à la présence de nos techniciens sur place. Cette implication nous permet de répondre au mieux aux attentes du client.
E.F : Qu’est-ce que le "Biometric Network System" (BNS) mis en place par Semlex ? Comment renforce-t-il la sécurité des documents officiels ?
R.H. : Le BNS, c’est la suite logicielle qu’on utilise aujourd’hui, c’est-à-dire Biometric Network System, un système en
réseau de biométrie. C’est un terme qu’on a choisi pour décrire une architecture centralisée avec un serveur national à l’intérieur duquel chaque individu possède un numéro d’identification unique qui
va le suivre toute sa vie. À partir de ce numéro, différents documents pourront être produits : donc la personne pourra
faire faire sa carte d’identité, son passeport, bref tout les documents dont elle a besoin, tout simplement par la
reconnaissance de ses empreintes digitales et de ses informations personnelles.
Aujourd’hui, on est en train de passer à la nouvelle génération de logiciels, le « Web AFIS » (Automated
Fingerprints Identification System), qui utilise les empreintes digitales.
"(...) chaque individu possède un numéro d’identification unique qui va le suivre toute sa vie. À partir de ce numéro, différents documents pourront être produits."
E.F. : En quoi le système AFIS se
différencie-t-il du système précédent, le BNS ?
R.H. : Il est plus complet. Il nous
permettra de nous adapter d’avantage à chaque service, à
un projet en particulier. Il est modulable. En fait le BNS est trop fermé,
c’est quand même une solution lourde et c’est difficile de l’adapter par rapport
aux besoins de chaque pays. On le fait mais ça prend du temps et c’est
compliqué, c’est beaucoup de travail pour la technique. Donc ce qu’on est en
train de faire c’est vraiment recréer tout un logiciel avec des
nouvelles technologies, de nouvelles techniques d’écriture beaucoup
plus facile à manier. Le but est de rendre le système plus simple et surtout plus efficace.
E.F. : Outre les pays où vous êtes déjà
présents, où se situent vos derniers projets en date ?
R.H. : Au Mozambique. C’est plus qu’un
simple projet, c’est un programme qu’on a mis en place en partenariat avec le
gouvernement du Mozambique. C’est un contrat général qu’on a eu avec l’État
pour la fourniture d’un système global d’identification. Ce système global
inclut la création d’un numéro unique : chaque personne qui va être
introduite dans notre système va avoir une création de dossier avec un numéro
dans lequel sera accrémenté le numéro de sa province, de son district, et puis
après son numéro unique d'identification. De ce numéro-là, la carte d’identité
biométrique est éditée et ensuite le passeport peut être produit par simple présentation de sa
carte d’identité. À côté de ça, on s’est occupé aussi du service de la
migration au Mozambique, qui est un deuxième projet attaché puisque on a mis
une relation entre la base des étrangers et la base des cartes d’identité pour
vérifier qu’il n’y ai pas de tentatives d’étrangers qui essaient d’avoir la
carte d’identité illégalement. Nous faisons ainsi, en plus de la carte d’identité et du passeport,
la carte de séjour pour étrangers, biométrique elle aussi, et nous avons créé un système
de délivrance de visas qui est délivré à l’aéroport. On a aussi mis en
place un système de contrôle aux frontières pour les entrées et sorties. Cela
consiste en un système qui permet de lire les documents mozambicains et
étrangers, enregistrer le passage des personnes par la prise des empreintes et
de la photo.
"Dans tous nos projets, il est important pour nous de transmettre un savoir-faire, de former le personnel."
E.F : Avez-vous déjà utilisé le contrôle
aux frontières dans d’autres pays ?
R.H. : Oui, on l’utilise aux Comores, où
on vient de le mettre en place. Le premier système de contrôle aux frontières
que l’on avait mis en place, c’était au Gabon. Celui qu’on a là aujourd’hui (au Mozambique) a des fonctionnalités
importantes qui s'occupe de l’enregistrement de toutes les personnes, la remontée de
dossiers des passages qui ont déjà été faits, par exemple si tu rentres une
fois, on t’enregistre une fois et si tu reviens, même si tu utilises un autre
passeport, on va te reconnaître par rapport à des comparaisons sur ton nom, sur
ton empreinte digitale, sur plusieurs informations qui vont nous permettre de
retrouver ton dossier. Parce que sinon c’est trop facile, tu passes une fois
avec un passeport, puis avec un autre et donc on ne voit pas ton historique ni
ce que tu as fait dans le pays. On a aussi mis en place une liste noire, on
appelle ça « Watch list » en anglais, avec les personnes recherchées,
qui peut être soit par l’empreinte digitale, soit par la photo, soit par le
numéro de passeport des passeports volés, toutes ces choses-là. (Ndlr: La
« Black list » est une liste de personnes interdites /
« Watch list » est une liste de personnes recherchées).
Un exemple de contrôle automatisé aux frontières (Source: aéroportsdeparis)
E.F : Quels sont les financements
proposés par Semlex ?
R.H : Nous avons un « business model »
qui est un peu différent des autres sociétés, c’est-à-dire qu’on ne cherche pas uniquement à vendre une solution. Notre
idée est qu'étant donné que nous vendons des systèmes qui sont compliqués à gérer, pour que ça
marche il faut accompagner le projet de A à Z, du début à la fin. On propose au
gouvernement des projets sur 10 ans, 5 ans, avec non seulement l’assurance pour
eux d’avoir du matériel qui fonctionne sur tout la durée du projet mais
surtout, en général on propose de financer les projets, les investissements.
Donc l’État ne met pas un rond dans l’investissement qui est fait et nous on
récupère mensuellement par rapport à la production. Nous faisons tout, c’est pour ça
que c’est plus cher qu’une vente, il y a un risque beaucoup plus important pour
nous parce que ce sont des pays à risque, qui ne sont pas forcément
toujours stables. Même si en général nous faisons attention, il y a
toujours un risque lorsqu'on avance de l’argent. C’est comme si tu prêtais de l’argent à l’État, c’est comme si on faisait un prêt. …
C’est pour cela qu'aujourd’hui on ne se compare pas à ceux qui se mettent en avant en disant « nous on le fait moins cher ». Ce qui compte pour nous ce n'est pas seulement le prix, c'est le résultat.
E.F : Installez-vous du personnel dans les pays où vous travaillez?
R.H : Il y a deux types de personnel. Il
y a d’abord les opérateurs de l’État, donc les gens qui sont déjà dans les
services en question de l’État. Ces gens-là sont payés par l’État, et nous les formons à utiliser notre matériel. Il
y a ensuite du personnel de Semlex travaillant sur place dans les différents
pays. Par exemple au Mozambique, il y a 25 employés de Semlex, dont 4 expatriés
de Belgique et de France. Au Mozambique qui est un grand pays -3000 km de
long-, on a beaucoup de missions et nous devons assurer la maintenance des
services (« parc » de 500 machines à travers les 11
provinces mozambicaines).
E.F : Créez-vous également de l’emploi sur place ?
R.H. : Oui,
surtout au Mozambique, qui est actuellement notre projet le plus important.
Dans tous nos projets, il est important pour nous de transmettre un
savoir-faire, de former le personnel.
Journaliste: E. Figaro
Interviewé: Ing. commercial Ralph Hajjar, Semlex Group.